Malika Berak
Malika Berak est née à Angers d’une mère française et d’un père algérien. Elle a étudié l’arabe à l’institut des langues et civilisations orientales. Diplomate, elle a longtemps séjourné au Moyen-Orient et en Afrique orientale, Syrie, Egypte, Jérusalem, Bahreïn, Oman ou Tanzanie, sensible à la dignité et à la beauté sensuelle de ces peuples comme à la misère et aux guerres qui les accablent.
Mélange très personnel de lyrisme et de lucidité politique, de souvenirs d’enfance et d’actualité tragique, sa poésie souvent brûlante mais traversée par moments d’une éblouissante fraîcheur, vibre de façon singulière dans le paysage poétique contemporain. En résonance avec de grandes voix arabes, elle garde aussi des traces de Louise Labé, même si, mêlant paroles d’amour et déplorations, ses vers semblent respirer du long souffle de Saint-John Perse ou de Senghor.
C’est une « sœur de Sinbad, de Rumi et de Saadi », écrit le poète Khaled Roumo.